Nouvelles de Synergies Européennes n°12
Juillet 1995
◘ SOMMAIRE :
ÉDITORIAL :
POLÉMIQUE : NUCLÉAIRE
GÉOPOLITIQUE :
ÉCONOMIE :
RELIGION :
IDÉOLOGIE :
ÉCOLOGIE
LITTÉRATURE :
PEUPLES DU MONDE :
TRADITIONS :
VIE DU MOUVEMENT :
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Sur notre couverture : Tête d’aigle près de la tombe d’Antiochos Ier de Commagène, terrasse ouest du sanctuaire du mont Nemrod ou Nemrut Dağı (Turquie actuelle). Le roi de Commagène (env. 69-38 av. JC) avait fait construire un énorme tumulus au sommet du Nemrut Dağı, flanqué, à l’est et à l’ouest de deux vastes terrasses. La terrasse ouest, taillée en partie dans le roc, est maintenue par un mur gigantesque sur le versant de la montagne. Elle supporte un groupe de cinq statues encadrées à chaque extrémité par un aigle et un lion. Les statues colossales mesuraient neuf mètres de plus, mais il ne reste plus que leur tête haute de deux mètres. Le roi disait être l'héritier d'Alexandre par sa mère Laodicée et de Darius par son père, Mithridate Ier, ce qui explique que les sculptures et bas-reliefs du Nemrut Dagi mêlent les dieux hellènes et iraniens. Le mausolée a été découvert en 1881, puis étudié par une expédition allemande dirigée par Karl Sester en 1890, mais c’est à une expédition américaine de 1953 que l’on doit l’essentiel des recherches. Le Nemrut Dağı a été inscrit en 1987 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.